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Libération

Le fond de l’air effraye

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publié le 23 novembre 2010 à 0h00

Nous passons en moyenne quatorze heures par jour à notre domicile. Or l’air que nous respirons n’y est pas de meilleure qualité qu’à l’extérieur ! Tabagisme, moisissures, acariens, ou produits d’entretien contribuent à contaminer l’air intérieur et nécessitent une aération quotidienne. Mais les matériaux de construction ou de finition émettent aussi des polluants chimiques volatils, comme le benzène, le toluène, le xylène, le trichloréthylène ou le formaldéhyde, aux effets néfastes pour la santé : odeurs, irritation des yeux, somnolence, fatigue, gêne respiratoire, allergies diverses…

Les produits «émetteurs» sont partout dans la maison : isolants, revêtements plastiques, moquettes aux solvants et colles toxiques, dalles d’isolation synthétiques, papiers peints, tissus, peintures, vernis, meubles…

Si l’impact sanitaire de cette pollution est encore peu étudié, en revanche, on dispose désormais d’une large gamme de matériaux sains et renouvelables. Ainsi, la terre cuite ou crue, le bois, la pierre, l’argile, la chaux limitent la contamination de l’air à l’intérieur de la maison et offrent un autre avantage de poids en stockant la chaleur pour la restituer lentement.

Pour les sols, si vous optez pour le parquet, préférez le massif, c’est le plus écolo, surtout si l’essence végétale est assez résistante pour ne nécessiter aucun traitement. Et n’utilisez pas de colle mais adoptez une pose flottante.

Vous pouvez également choisir des tissages et revêtements végétaux (jonc, fibre de c