Le sommet de Cancun au Mexique s'est ouvert le 29 novembre et se conclura le 10 décembre. La réussite du sommet dépend moins des déclarations de principes que de principes de droit, c'est-à-dire les principes qui peuvent être invoqués constitutionnellement, ou devant une instance internationale: l'accord de Kyoto qui arrive à échéance en 2012 a cette valeur de principe de droit, en revanche «l'accord» de Copenhague fut un échec pour cette raison précise: la convention de l'ONU n'a pas pu lui donner de valeur juridique, c'est-à-dire contraignante. La réussite de Cancun dépend de l'assouplissement des positions de la Chine et des Etats-Unis. Tant que ces deux pays mettront dans l'échelle des valeurs l'emploi avant l'environnement, les principes de droit contre le réchauffement de la terre attendront.
Concernant l’emploi, il serait grave que la crise financière éclipsât les problèmes de l’environnement. Certains pensent même que la nécessaire réorganisation de l’économie du fait de la crise est une chance pour repenser notre rapport à l’environnement. La question devient alors: comment verdir la croissance, en commençant par limiter les subventions aux activités néfastes pour l’environnement comme la pêche industrielle? Quelques pistes sont à explorer: imposer plus la consommation des ressources naturelles qui sont limitées et moins le travail, promouvoir une politique de l’incitation, plutôt qu’une politique de l’interdiction.
Revenons à l’UE. Pour parvenir à des résult