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Libération

Outre-Manche, au royaume des vents

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L’éolien offshore britannique est en plein boom.
publié le 26 janvier 2011 à 0h00

Contrairement à ce qu’affirme la mythologie grecque, le dieu Eole ne vit pas autour des îles grecques, mais bien au Royaume-Uni, pays le plus venté d’Europe. Lequel occupe aujourd’hui la première place mondiale en terme d’énergie éolienne offshore et la huitième en énergie éolienne combinée (offshore et inshore). Le complexe off-shore Thanet, au large du Kent, exploité par le Suédois Vattenfall et mis en service en septembre, représente la plus grande ferme éolienne offshore au monde. Avec ses 100 turbines, elle est capable de produire 300 mégawatts, soit assez d’électricité pour alimenter 240 000 foyers. A l’heure actuelle, un total de 283 fermes éoliennes, 270 inshores et 13 offshores, sont en activité au Royaume-Uni, selon Renewable UK, l’organisme chapeautant toute l’industrie des énergies renouvelables.

Projets privés. Et ce n'est qu'un début. Trente-cinq fermes sont en cours de construction, le développement de 207 autres a été approuvé et 262 projets sont en cours d'étude. Quant à la crise économique, elle n'a «stoppé ou freiné strictement aucun projet», affirme un porte-parole de Renewable UK. Le Royaume-Uni s'est engagé auprès de l'Union européenne à ce que 15% de sa production d'énergie soit d'origine renouvelable d'ici 2020. Ce qui signifie que 35 à 45% de l'électricité devra être générée grâce à des technologies vertes, dont le vent.

Les fermes éoliennes sont toutes des projets privés, sans aucun apport de fonds publics. Et les exploitant