Menu
Libération
article+carte

La situation au Japon relance l'inquiétude sur le nucléaire en France

Article réservé aux abonnés
Une partie de la gauche, à commencer par les écologistes, renouvelle la demande de référendum. Le gouvernement cherche à rassurer sur la sécurité des équipements.
Manifestation à Paris dimanche. (REUTERS)
publié le 14 mars 2011 à 10h58
(mis à jour le 14 mars 2011 à 16h59)

L’accident de Fukushima au Japon a brusquement remis sur le tapis le débat sur la sûreté du parc nucléaire français, plusieurs responsables politiques réclamant a minima plus de «transparence» sur ces questions.

La première secrétaire du PS

Martine Aubry

demande un audit des centrales nucléaires françaises, interrogée sur les exigences des Verts sur un référendum sur l’énergie nucléaire en France.

«Il faut regarder les problèmes de sécurité et penser les problèmes énergétiques autrement que ne le fait le gouvernement qui vient d’abandonner le photovoltaïque»,

a poursuivi la maire de Lille.

Eva Joly (Europe Ecologie-Les Verts) réclame ce lundi la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) pour des raisons de sécurité. «C'est la plus ancienne centrale et elle est aussi implantée dans une zone sismique», a justifié Eva Joly, ajoutant: «les réalistes c'est nous, les idéologistes sont dans l'autre camp».

Le porte-parole du PS

Benoît Hamon

a déclaré lundi que les socialistes n’étaient

«pas favorables aujourd’hui à un abandon du nucléaire»,

soulignant que leur objectif était de réduire la part de cette énergie et d’augmenter celle des énergies renouvelables.

«Nous voulons avoir un diagnostic précis du parc nucléaire français, après nous prendrons les décisions sur la politique énergétique»

, a-t-il déclaré.

«Ce sera un vrai sujet de réflexion avec nos partenaires écologistes»