Le Premier ministre japonais Naoto Kan a affirmé jeudi que la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, dans le nord-est du Japon, devait être démantelée, lors d’un entretien avec le chef du Parti communiste nippon, a rapporté l’agence de presse Kyodo.
Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur et propriétaire de la centrale Fukushima Daiichi, a estimé inévitable de démanteler les quatre premiers réacteurs, une fois terminées les difficiles opérations de refroidissement en cours, qui pourraient prendre des mois.
Mais le président honoraire du groupe, Tsunehisa Katsumata, a laissé entendre mercredi que les réacteurs 5 et 6, épargnés par la catastrophe, pourraient être conservés.
Les premières tranches de la centrale Fukushima Daiichi ont été installées il y a plus de quarante ans sur la côte du Pacifique, à 250 km au nord de la mégapole de Tokyo et de ses 35 millions d’habitants.
Rejets
Par ailleurs, un taux d’iode radioactif en hausse, 4.385 fois supérieur à la norme légale, a été mesuré dans l’eau de mer prélevée à 300 mètres au sud de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon), a indiqué jeudi l’exploitant Tepco.
Il s’agit du plus haut niveau mesuré d’iode 131 depuis le début de la catastrophe déclenchée le 11 mars par le très fort séisme suivi d’un tsunami.
Ce taux d'iode radioactif était 1.250 fois supérieur à la norme samedi, 1.850 fois supérieur dimanche, puis avait chuté en début de semaine avant de nettement rebondir