Après la crise nucléaire à Fukushima Daichi, la réplique de jeudi ne fait a priori pas peser de nouvelle menace.
Faut-il craindre d’autres émissions radioactives ?
La réplique - d’une magnitude de 7,4 - fait partie des près de 400 enregistrées depuis le séisme géant du 11 mars, le plus puissant dans les archives scientifiques des Japonais. La répétition de ces secousses entretient l’angoisse des populations et fait craindre un réveil de la faille de la fosse de Nankai, qui menace directement la mégalopole tokyoïte. Vendredi matin, plus de 2 millions de foyers et de bureaux étaient toujours privés d’électricité, de nombreuses centrales, y compris au charbon et au gaz, étant arrêtées.
Les centrales nucléaires de la région, à l'arrêt depuis le 11 mars, ont plutôt bien supporté cette secousse, malgré la perte de la plupart des alimentations électriques externes. Les générateurs diesel de secours ont pris le relais. Au nord, la centrale nucléaire d'Onagawa, la plus secouée, a vu déborder ses piscines de rétention des combustibles usés, mais «de quelques litres», assure l'exploitant.
A l’extrême nord, l’usine de retraitement du combustible de Rokkasho-Mura et la centrale de Higashidori sont passées sur leurs diesels de secours. Sans conséquences.
Comment se poursuit la crise à Fukushima ?
Dans la centrale de Fukushima Daichi, après une courte évacuation, les équipes sont revenues. Elles poursuivent l’injection d’azote dans l’enceinte de confine