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Libération

Nucléaire: Paris veut un «mécanisme d'intervention rapide» en cas d'accident

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publié le 19 avril 2011 à 17h54

Le Premier ministre français, François Fillon, a milité mardi pour un "mécanisme d'intervention rapide" à l'échelle internationale pour répondre aux incidents nucléaires comme celui de Fukushima, lors d'un sommet sur la "sûreté nucléaire" à Kiev.

"Après la catastrophe de Fukushima, l'inaction est impossible", a déclaré M. Fillon, exhortant à "prendre des engagements ambitieux sur la mise en oeuvre partout dans le monde des exigences de sûreté les plus hautes".

Il a cité plusieurs rendez-vous internationaux qui doivent "être l'occasion" de progresser dans ce sens: le G8 à Deauville (France) en mai, la conférence de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) le mois suivant à Vienne, et la "réunion des ministres et des autorités chargés de la sûreté nucléaire le 8 juin à Paris".

Si la catastrophe de Fukushima, le 11 mars, marque "un sentiment d'échec", 25 ans après Tchernobyl, elle montre aussi "qu'un certain nombre de leçons ont été retenues", selon M. Fillon, évoquant "la rapidité des mesures d'évacuation des populations" ou encore "la transparence" des autorités japonaises.

Une plus grande efficacité

Il a cependant jugé que l'efficacité pourrait être "grandement améliorée par la mise en p