Alors que l'opposition à l'atome s'est renforcée en Italie depuis les accidents au Japon, le gouvernement de Silvio Berlusconi a donné mardi un coup d'arrêt à son programme de retour au nucléaire et annoncé "une nouvelle stratégie énergétique" pour une date non précisée.
Le gouvernement a "présenté aujourd'hui un amendement au décret-loi 34 actuellement à l'examen du Sénat", qui "prévoit l'abrogation des normes concernant le programme de localisation, de réalisation et d'activité sur le territoire national de centrales nucléaires", selon un communiqué officiel.
Si cet amendement est adopté, ce qui fait peu de doute étant donné la majorité dont dispose Silvio Berlusconi au parlement, le gouvernement devra s'atteler à la "définition d'une nouvelle stratégie énergétique nationale" qui "tiendra compte des indications définies par l'Union Européenne et les organismes nationaux compétents", selon le communiqué.
Selon le ministre du Développement économique Paolo Romani, la nouvelle stratégie qui devra "porter sur les 20 prochaines années", commencera à être définie "après l'été".
"Il est important de se tourner vers l'avenir et d'utiliser les meilleures technologies disponibles pour la production d'énergie propre, particulièrement dans le domaine des énergies renouvelables et de l'énergie verte", a-t-il précisé.
Des conseillers gouvernementaux ont estimé que cela n'excluait pa