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La France va autoriser la commercialisation du purin d'ortie

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La France va autoriser la remise sur le marché de cet engrais naturel dont la commercialisation était interdite depuis des années. Une demi-victoire pour les écologistes, qui en avaient fait un cheval de bataille.
An election campaign poster of North Rhine-Westphalian (NRW) premier Juergen Ruettgers of the conservative Christian Democratic Union party CDU stands in the middle of stinging nettle in the outskirts of the western German city of Cologne May 10, 2010. Germans punished Chancellor Angela Merkel's centre-right coalition in the regional election in Germany's most populous state of NRW on Sunday, depriving her of a majority in parliament's upper house after she angered many voters by agreeing to aid Greece. REUTERS/Wolfgang Rattay (GERMANY - Tags: POLITICS ELECTIONS IMAGES OF THE DAY) (REUTERS)
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publié le 21 avril 2011 à 11h23

La commercialisation du purin d'ortie, interdite en France depuis plusieurs années, va être prochainement autorisée pour encourager les agriculteurs à utiliser des produits naturels, a annoncé mercredi le ministère de l'Agriculture.

Ce sujet a fait l’objet de vives passes d’armes entre le gouvernement et les écologistes qui accusent l’Etat de soutenir les groupes agro-industriels vendeurs de pesticides.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une douzaine de mesures destinées à promouvoir une alternative aux pesticides chimiques comme le prévoit le plan Ecophyto 2018. Ce plan, élaboré lors du Grenelle de l’Environnement, a fixé comme objectif la réduction «si possible» de 50% des pesticides dans l’agriculture d’ici 2018.

Pour «favoriser la mise sur le marché de produits» naturels, le ministère a annoncé la publication dans «les prochains jours, de la première liste des substances autorisées pour les préparations naturelles peu préoccupantes» qui permettra notamment la publication de l'arrêté autorisant le purin d'ortie, selon un communiqué du ministère.

Cette autorisation est attendue depuis longtemps par les militants d’une réduction de l’utilisation des pesticides. Mais elle achoppait sur des questions règlementaires, compliquant - par la faute du gouvernement selon la Confédération paysanne - sa mise sur le marché.

Le gouvernement a «trouvé une v