«Les énergies renouvelables pourraient fournir jusqu'à 80% de la consommation mondiale en 2050, selon le scénario le plus optimiste, et seront déterminantes contre le réchauffement climatique», affirme le Groupe d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec), dans un rapport adopté hier à Abou Dhabi.
Parmi les 164 scénarios examinés, le plus optimiste avance que les énergies renouvelables (biomasse, solaire, géothermie, hydraulique, énergie marine, éolien) «compteront pour au moins 77% des besoins énergétiques mondiaux à l'horizon 2050».L'hypothèse la plus basse prévoit «une part de seulement 15%, en fonction des politiques mises en œuvre».
Rédigé avant la catastrophe de Fukushima, le rapport estime plus probable le scénario d'une vraie montée en puissance des énergies renouvelables d'ici à 2050 que celui d'un développement du nucléaire et des techniques de capture et de stockage du CO2, une autre façon de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Pour l’heure, et même si elles progressent, les énergies renouvelables représentent, en 2010, moins de 13% de l’approvisionnement énergétique mondial, contre 85% pour les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), qui émettent une grande partie du gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique, et 2% pour le nucléaire.
Selon le Giec, «ce n'est pas tant la disponibilité des ressources que les politiques publiques mises en place qui permettront ou non de dévelop