D'où vient la contamination?
Les autorités allemandes ont, pour la première fois mardi, exprimé des doutes sur la responsabilité des concombres espagnols.
Les premiers tests effectués sur deux concombres espagnols ont en effet révélé la présence d'une autre souche de la bactérie E.coli enterohémorragique (Eceh) que celle qui a envoyé plus d'un millier de malades à l'hôpital.
«Notre espoir d'avoir découvert la source responsable des cas de syndrome hémolytique et urémique (SUH), ne s'est malheureusement pas réalisé à travers ces premiers résultats», a déclaré à la presse Cornelia Prüfer-Storcks, chargée des questions de santé à la Ville de Hambourg.
Les résultats de tests sur deux autres concombres ne sont pas encore connus. «La source de l'intoxication n'a toujours pas été identifiée», a-t-elle poursuivi.
Hambourg avait été la première, jeudi, à porter le soupçon sur des concombres espagnols importés, ce qui a suscité l'ire de Madrid.
Des analyses sont également en cours en Espagne sur des concombres issus de culture sous serre en Andalousie, dans les exploitations d'où proviennent les concombres analysés à Hambourg. Les résultats ne seront pas connus avant mercredi.
La Commission européenne, qui rassemblait des experts à Bruxelles ce mardi, n'a pas non plus trouvé la source de la contamination. Elle a établi, en revanche, que l'origine de l'épidémie est une espère rare de la bactérie, l'E.coli 0104, un agent pathogène lié aux légumes.
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