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Libération

Les pays émergents tirent la croissance des énergies renouvelables

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publié le 11 juillet 2011 à 0h00

Attirance pour l’argent vert, inquiétudes pour la fin du pétrole pas cher, véritable engouement industriel ? Peu importe les raisons, les chiffres l’attestent : les énergies renouvelables attirent les investissements. D’après le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), ils ont totalisé près de 48 milliards d’euros en 2010, un montant en hausse de 32% par rapport à 2009. De toutes les technologies vertes, c’est l’éolien qui rafle la mise, avec 66 milliards investis. Le développement de gigantesques fermes éoliennes chinoises a largement tiré ces investissements vers le haut. Au total, avec 34,2 milliards d’euros, c’est la Chine qui a le plus parié sur les énergies décarbonées.

L’énergie solaire a bénéficié de 60 milliards d’euros, placés dans des projets de petite taille. Tout aussi prometteuses pour la transition énergétique, la biomasse et la valorisation énergétique des déchets ont cumulé 7,7 milliards d’euros d’investissements. Quant aux agrocarburants, les conséquences sociales et environnementales de leur mode de production ont eu raison d’eux : 3,8 milliards d’euros contre 14,3 milliards en 2006.

Toutes les régions du monde ne croient pas aux énergies décarbonées de la même façon. L'Amérique du Sud et centrale ont renforcé leurs investissements de 39%, pour atteindre 9,2 milliards d'euros. Tandis qu'«en Europe, les investissements dans les projets renouvelables à grande échelle ont baissé de 22%», selon le rapport. Le Vieux Cont