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Et si les algues vertes n'étaient pas responsables de la mort des sangliers

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Un cadavre de sanglier à l'embouchure de l'estuaire du Gouessant, dans les Côtés d'Armor, le 27 juillet 2011. (photo AFP)
publié le 26 juillet 2011 à 20h41
(mis à jour le 27 juillet 2011 à 13h20)

En l'espace de trois semaines, 31 sangliers – en majorité des marcassins et des laies – ont été retrouvés morts dans l'estuaire du Gouessant et sur un kilomètre en amont dans la baie de Saint-Brieuc. Ce mercredi matin, encore trois sangliers (quatre selon Le Télégramme) ont été découverts au même endroit.

--> A voir: galeries photos, sur les sites de Ouest-France et du Télégramme.

Que leur est-il arrivé? Plusieurs hypothèses couraient mardi soir, certaines plus crédibles que d'autres.

La plus improbable, qui relève plus du domaine de la blague (mais qui a son petit succès), consiste à se demander si cela ne serait pas l'une des conséquences du passage de la météorite qui a secoué la Bretagne la semaine dernière.

Au rayon des options crédibles, on trouve les algues vertes, ces grosses laitues qui envahissent les plages bretonnes chaque été et dégagent

en se décomposant. La baie de Saint-Brieuc détient le record en France en tonnes d'échouage d'algues vertes (de l'ordre de 30.000 tonnes par an). Pour Michel Guillemot, le président de l'association «Haltes aux marées vertes», cela ne fait aucun doute.

«Sur la plage où l'on a retrouvé les cada