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Libération

Le développement en mode collectivités

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Sur la pollution, les risques naturels, l’énergie ou les paysages, des initiatives aboutissent.
publié le 2 septembre 2011 à 0h00

«La meilleure définition de la Convention alpine, selon son secrétaire général, Marco Onida, c'est ce que font les différentes collectivités locales sur place.» Zoom sur quatre actions inspirées par le Plan d'adaptation au changement climatique, adopté en 2009 par les huit pays signataires de la convention.

A Chamonix, le Tram-Train

Au pied du Mont-Blanc, le réchauffement du climat est tangible. Même si la Mer de glace reste le deuxième plus grand glacier des Alpes, elle a perdu 80 mètres d’épaisseur depuis vingt ans, et depuis 2003, son front recule de 30 mètres par an. Les glaciers fondent à vue d’œil et les températures augmentent ici plus vite qu’ailleurs : la hausse des températures, en quatre-vingts ans, a été de 1,5° C, alors qu’au niveau mondial, on enregistre une augmentation de 0,8° C. Les climatologues prévoient d’ici à 2100 un réchauffement de 4° C à Chamonix contre 2° C au niveau mondial. Une menace pour cette vallée qui vit depuis deux cent cinquante ans du tourisme alpin. La communauté de communes qui regroupe Servoz, Les Houches, Chamonix et Vallorcine s’est donc lancée dans un plan d’anticipation du réchauffement.

Premier objectif, explique Corinne Saltzmann, responsable du projet : «Diminuer les émissions de gaz à effet de serre», particulièrement importantes dans cette vallée soumise à d'importants flux de circulation. Pour favoriser les transports collectifs, les 15 000 habitants des quatre communes - ainsi que le