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Libération

Fiscalité : le rythme dans l’impôt

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publié le 12 octobre 2011 à 0h00

François Hollande

Depuis qu'il est lancé dans la bataille de la présidentielle, le patron de la Corrèze a fait de la réforme de la fiscalité un de ses principaux thèmes de campagne. Son leitmotiv : la hausse des prélèvements obligatoires est inévitable, encore faut-il qu'elle soit équitablement répartie. Comme Martine Aubry, François Hollande est favorable à la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG. Et veut réduire très significativement les niches fiscales s'il est élu. La semaine dernière, il a proposé de «rétablir une fiscalité particulière sur les groupes pétroliers» et il entend également changer le système de la taxe d'habitation et de la taxe foncière en les modulant «selon les revenus». Il espère également que la réforme qu'il mettra en place permettra que «l'économie soit plus productive». Mais dénonce celle de la taxe professionnelle qui n'a, «en aucune façon, favorisé la compétitivité des entreprises». En matière de finances publiques, il se distingue de sa concurrente par une approche plus stricte de la réduction du déficit public après 2013. «Elle donne le sentiment que l'effort doit porter sur le 3% alors que nous pensons qu'il doit continuer au-delà pour tendre vers le zéro déficit en 2017», résume le hollandais Michel Sapin.

Martine Aubry

En matière de fiscalité, les différences sont légères entre les deux candidats dont les conseillers économiques respectifs