La mairie de Paris a décidé lundi de suspendre «immédiatement» toutes les nouvelles implantations d'antennes relais sur les toits et bâtiments de la ville, après la «rupture» de la charte parisienne de téléphonie mobile due, selon elle, à des «exigences inacceptables» des opérateurs.
La ville recense 186 antennes relais sur ses toits pour 1.200 antennes en tout dans la capitale.
Que s'est-il passé?
Cette décision intervient après la rupture, la semaine dernière, de la charte parisienne de téléphonie mobile signée en 2003, qui liait la Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile.
Cette charte comportait un seuil maximum d’exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m (volts par mètre) en moyenne sur 24 heures.
Des négociations de renouvellement de cette charte avaient été entamées à l’initiative de la Ville dès mars dernier, après les préconisations de la conférence parisienne «Ondes, santé, société» présentées le 18 juin 2009.
A l'issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération française des télécoms (FFT) avait fait part, selon la mairie, d'«exigences inacceptables»: «augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m, retrait des opérations d'intégration paysagère des antennes existantes» notamment.
En juillet 2011, le Conseil de Paris a voté à l’unanimité un vœu visant à faire adopter un niveau d’exposition maximum à 0,6 V/m comme niveau de référence à fixer dans la charte.
Et après?
«Nous regardons aussi d'un point de vue juridique t