Depuis mardi, le parc naturel de la Réunion est la proie des flammes (voir en images ici). Ce lundi, la situation semble se stabiliser. Le point avec le lieutenant-colonel Florent Hiver, porte-parole de la Sécurité civile, arrivé sur place dimanche matin.
Le feu n'a pas progressé cette nuit. Peut-on dire qu'il
est
maîtrisé ?
Non, car cela voudrait dire, en «langage pompier», que nous n'avons plus besoins de renforts. Or on attend 171 pompiers de la métropole demain. Ces hommes permettront notamment d'organiser la relève avec les pompiers réunionnais, à pied d'œuvre depuis mardi. Il est vrai que le feu n'a progressé qu'à la marge cette nuit, ce qui est une bonne nouvelle, mais il faudra encore plusieurs jours avant d'espérer pouvoir le circonscrire, puis l'éteindre.
Quelles sont les principales difficultés
?
D'abord le feu, d'origine très vraisemblablement criminelle, s'est déclaré dans une zone montagneuse, difficile d'accès. Il nous faut créer des pistes, employer des pompiers aptes à être déposés par hélicoptères. Avec cette double difficulté concernant les moyens aériens que le matin, à la Réunion, il y a un plafond nuageux.
Deuxième contrainte, l'eau, difficilement accessible entre 1 600 et 2 000 mètres d'altitude. Nous sommes obligés de joindre des tuyaux sur des kilomètre