Un détachement de 170 pompiers envoyé de métropole est arrivé mardi à Saint-Denis pour participer à la lutte contre l’incendie du Parc national de la Réunion.
«Le feu est maintenant contenu dans une enveloppe qui n'a pas bougé. Par conséquent on est en train d'entrer dans la seconde phase de la gestion de la crise qui va nous conduire lentement mais sûrement vers l'extinction de l'incendie», a déclaré le préfet Michel Lalande, venu accueillir à l'aéroport de Gillot les renforts de pompiers arrivés de métropole. «C'est dans ce contexte que s'inscrit la décision du gouvernement d'envoyer de nouveaux renforts terrestres et aériens. Il faut accélérer le retour à la normale», a-t-il ajouté.
Alors que la polémique enflait sur le manque de moyens affectés par l'Etat à la lutte contre le sinistre, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait annoncé lundi soir l'envoi de deux avions bombardiers d'eau Dash dans l'île pour participer à la lutte contre l'incendie. Ces appareils étaient réclamés depuis le début de l'incendie par des élus locaux mais jugés «inadaptés» au relief accidenté de la zone de l'incendie par la sécurité civile et le préfet de la Réunion.
Interrogé sur ses déclarations faites encore lundi soir pour contester l'utilité des avions Dash, Michel Lalande a déclaré que «le préfet exprime la position du gouvernement». «Je me réjouis que le gouvernement ait arrêté cette décision après un échange entre la préfecture de la Réunion et l