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Libération

Le futur réchauffement climatique cause des frissons aux Suédois

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publié le 1er novembre 2011 à 0h00

Stockholm, capitale verte de l'UE ? C'était en 2010. La ville venait de remporter le titre, attribué pour la première fois par la Commission européenne. Un an plus tard, ses habitants déchantent : si réduire les émissions de CO2 reste indispensable, il va falloir faire bien plus contre les changements climatiques. Y compris à Stockholm.

Dans une capitale où la température annuelle moyenne ne dépasse pas les 7 °C, le réchauffement pourrait avoir du bon. Mais le tableau dressé par le conseil régional de Stockholm, dans un rapport publié mi-octobre, est inquiétant. Pour faire simple, il déroule tout le scénario du pire : augmentation des températures de 4 à 6 degrés d’ici la fin du siècle ; inondations ; augmentation des précipitations de 10 à 30% ; averses violentes de plus en plus fréquentes ; moins de neige ; élévation du niveau de la mer de 30 à 50 cm… Le rapport l’assure : la mitigation - c’est-à-dire la réduction des émissions - ne suffira pas. Il faut désormais penser à l’adaptation. Faut-il faire ses bagages ?

Lovisa Lagerblad, une des rédactrices, assure qu'«il n'y a aucune raison de s'inquiéter, du moment qu'on identifie les problèmes, qu'on leur trouve une solution et qu'on commence à préparer l'avenir». Pourtant, à moins d'agir très vite, les conséquences pourraient être dramatiques. Environ 145 hectares en bord de mer pourraient disparaître d'ici à la fin du siècle. Sans oublier les 5 500 bâtiments qui se trouvent dans des zones menacées par des g