Menu
Libération

Areva repousse de un à deux ans un projet de mine d'uranium en Centrafrique

Article réservé aux abonnés
Les travaux sont retardés en attendant une éventuelle remontée des cours, explique le groupe.
par
publié le 2 novembre 2011 à 16h26

Areva a repoussé de un à deux ans les travaux d’un important projet de mine d’uranium en République centrafricaine, en raison de la chute des cours du minerai après la catastrophe de Fukushima, a-t-on appris mercredi auprès du groupe nucléaire français.

Les travaux «de mise en exploitation» de la mine de Bakouma, qui renferme selon Areva au moins 32 000 tonnes d’uranium dans l’est de la Centrafrique, ont été repoussés en attendant une éventuelle remontée des cours, a déclaré à l’AFP un porte-parole du premier producteur mondial d’uranium.

«Mais il ne s'agit pas d'un abandon du projet» comme l'ont affirmé des sources centrafricaines, a-t-il insisté.

Depuis la catastrophe de Fukushima, qui a jeté une ombre sur l’espoir d’Areva de voir une «renaissance» du nucléaire dans le monde, le cours de l’uranium a chuté de près de 30%. Mercredi, la livre d’uranium valait 52 dollars, contre plus de 68 dollars début mars avant l’accident japonais.

Obtenue par le groupe dans le cadre de l’acquisition critiquée depuis du groupe minier Uramin sous l’ère Anne Lauvergeon en 2007, la mine de Bakouma se caractérise par la grande difficulté d’exploitation de son uranium, de l’aveu même d’Areva.

«Une fois l’impact de Fukushima surmonté»

Environ 170 personnes travaillent sur le site, mais «l'essentiel» de l'emploi sera préservé, selon Areva.
Dans un communiqué diffusé par ailleurs, le groupe désormais dirigé depuis juin par Luc Oursel, explique qu'en dépit de l'interruption temporaire des travaux de mise en exploitation, d'autres tr