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Saint-Nazaire et Cherbourg retenus pour produire des composants d'éoliennes marines

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Une éolienne en mer. (© AFP NICOLAS MAETERLINCK)
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publié le 4 novembre 2011 à 11h06

Le groupe industriel français Alstom envisage d'implanter deux sites pour la production de composants d'éoliennes marines, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, ouest) et Cherbourg (Manche, ouest), pouvant générer jusqu'à 5.000 emplois directs et indirects, a-t-il annoncé ce vendredi. «Le dimensionnement du projet sera fonction du succès dans l'appel d'offres du consortium mené par EDF EN dont Alstom fait partie», a précisé le fabricant d'équipements électriques.

Il a estimé que l'investissement pourrait atteindre 100 millions d'euros et créer jusqu'à 1.000 emplois directs et 4.000 emplois indirects. Un porte-parole d'Alstom a précisé que cet investissement et les emplois associés «sont fondés sur l'hypothèse où le consortium, dont Alstom sera le fournisseur exclusif, obtiendrait la moitié de la phase 1 de l'appel d'offres portant sur la création au large des côtes françaises de cinq fermes éoliennes d'une capacité totale de 3 gigawatts». «L'attribution au consortium d'une tranche plus réduite entraînerait une révision du projet», a-t-il ajouté. L'hypothèse de l'ouverture d'un seul site serait alors envisagée.

Lors d'une conférence de presse, le PDG du groupe Patrick Kron a souligné qu'il s'agirait de la première ouverture d'usines Alstom en France depuis 20 ans «si évidemment le consortium était sélectionné au niveau approprié» d'au moins 1,5 gigawatts.

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