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Climat: la France et l'Allemagne redoutent un échec par manque de temps

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Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre française de l'Ecologie, le 8 décembre 2011 à la conférence de Durban. (© AFP Stephane de Sakutin)
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publié le 10 décembre 2011 à 11h15
(mis à jour le 10 décembre 2011 à 19h13)

La France et l'Allemagne ont estimé samedi matin que la conférence climat de Durban (Afrique du Sud), qui jouait les prolongations samedi, risquait d'aboutir à un échec en raison d'une mauvaise gestion du temps et du départ annoncé de nombreux délégués.

"Nous sommes dans la situation la pire qui est celle d'un risque d'échec à cause d'un problème de gestion du temps", a déclaré Mme Kosciusko-Morizet au cours d'une rencontre avec la presse. "On risque l'échec par défaut de négociations, de confrontations".

"Nous sommes désormais, pour des questions de temps, dans une situation extrêmement critique", a estimé de son côté le ministre allemand de l'Environnement, Norbert Röttgen.

"Le message qui nous revient est qu'on pourrait ne pas avoir de séance plénière (qui doit adopter les décisions de la conférence) avant 16H00 (14H00 GMT). Mais à cette heure-ci, les délégués des pays en voie de développement seront partis. Ce n'est pas réaliste !", a expliqué la ministre française.

"Il y a des problèmes d'agenda pour les uns, de réservations d'avion pour les autres et il y a des problèmes financiers pour les pays en développement qui n'ont pas les moyens en général de changer leurs billets", a-t-elle expliqué.

"On a l'impression que la présidence sud-africaine (de la conférence) a une conception du temps qui n'est pas ordinaire dans ce genre de négociations", a-t-elle ajouté.

La conférence climat de Durban sous l'égide de l'ONU a débuté le