Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire accidentée, Fukushima Daiichi, a requis mardi auprès d'un organisme public une aide supplémentaire d'environ 700 milliards de yens (près de 7 milliards d'euros), pour payer une partie de l'indemnisation des victimes du désastre nucléaire.
La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) avait déjà réclamé en octobre une avance de l'ordre de 10 milliards d'euros qu'elle veut désormais porter à 16,7 milliards d'euros. Elle justifie cette nouvelle requête par le fait que le champ des personnes à indemniser a été élargi entre-temps, gonflant les montants jugés nécessaires.
La demande a été déposée auprès du Fonds de versement des indemnités pour les dégâts nucléaires, a indiqué la compagnie d'électricité dans un communiqué. Ce fonds a été mis en place par l'Etat pour gérer les conséquences de la catastrophe atomique la plus grave depuis celle de Tchernobyl il y a vingt-cinq ans.
Provoqué par le séisme et le tsunami géants qui ont dévasté le nord-est du Japon le 11 mars, l'accident de Fukushima a entraîné l'émission de quantités massives d'éléments radioactifs dans l'environnement, et forcé l'évacuation de dizaines de milliers de personnes. D'autres habitants ont fui leur domicile de leur propre initiative et seront aussi indemnisés.
Le gouvernement japonais a déjà donné son accord début novembre pour le versement à Tepco de 8,7 milliards d'euros correspondant à une première tranche de dédommagements.
Un panel d'experts a pour sa part estimé à