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Analyse

Besançon instaure les ordures payées au poids

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publié le 24 janvier 2012 à 0h00

Afin de minimiser le recours à l’incinération dans un souci d’économie et de protection de l’environnement, le Grand Besançon vient d’instaurer, dans les 59 communes de l’agglomération, une redevance incitative sur les ordures ménagères : en bref, on paie «au poids et à la levée». Une phase test est prévue jusqu’en septembre pour permettre aux 180 000 habitants de se familiariser avec le dispositif.

Comment calcule-t-on ?

Sur le même principe que la facture d’électricité, celle pour les ordures ménagères comprendra deux parties : une part fixe, l’abonnement, établie sur le volume du bac gris et d’une levée mensuelle (50%), et une part variable, calculée à partir du poids de déchets contenu dans le bac gris (40%) et du nombre de levées (10%).

Comment ça marche ?

Chaque bac gris est équipé d’une puce électronique qui permet d’identifier le titulaire du contrat d’abonnement. La poubelle est pesée au moment de l’enlèvement. Les camions-bennes sont équipés pour peser et enregistrer toutes les données qui permettront d’établir la facture. En habitat collectif, c’est le syndic ou le gestionnaire d’immeubles qui reçoit la facture et répartit les coûts dans les charges.

Qui finance le dispositif ?

Le coût pour la mise en place de la redevance incitative s’élève à 1,50 euro par habitant et par an. En comparaison, la construction d’un nouveau four d’incinération coûterait 6 euros par habitant et par an durant vingt ans. La collectivité a inv