Les huit «faucheurs volontaires», dont l'eurodéputé EELV José Bové, relaxés en première instance sur une question de forme, ont été condamnés jeudi en appel à Poitiers pour la destruction en 2008 de maïs expérimental OGM Monsanto et devront verser plus de 173 700 euros de dommages et intérêts.
Déjà condamnés pour des faits similaires, trois des huit prévenus se sont vu infliger 100 jours-amende à 6 euros, M. Bové écopant quant à lui de 200 jours-amende à 6 euros. Les cinq autres faucheurs ont été condamnés à des amendes allant de 300 à 600 euros, à chaque fois assorties de sursis.
Les huit prévenus devront en outre verser solidairement plus 135 700 euros au semencier américain Monsanto et 38 000 euros à l'agriculteur propriétaire des parcelles détruites, au titre des préjudices matériel et moral.
La sanction prononcée à l'encontre de M. Bové est légèrement en retrait des réquisitions formulées le 13 janvier par l'avocat général, qui avait réclamé à son encontre 200 jours-amende à 10 euros.
Le magistrat avait par ailleurs demandé des peines allant de 100 jours-amende à 10 euros à 600 euros d'amende contre les sept autres «faucheurs volontaires», jugés pour la destruction de deux champs d'essais de maïs Monsanto MON810/NK603, le 15 août 2008 à Civaux et Valdivienne (Vienne).
Requalifiant les faits en «destruction d'une parcelle de cul