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Les faucheurs d'OGM, dont José Bové, vont en cassation

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Ils avaient été condamnés ce jeudi en appel à Poitiers pour le fauchage de deux parcelles de maïs OGM Monsanto en 2008.
José Bové lors d'un meeting de campagne d'EELV, le 3 février à Caen (Photo Bertrand Guay. AFP)
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publié le 17 février 2012 à 17h02

Les huit «faucheurs volontaires», dont l'eurodéputé EELV José Bové, relaxés en première instance mais condamnés jeudi en appel à Poitiers pour le fauchage de deux parcelles de maïs OGM Monsanto en 2008, vont se pourvoir en cassation, a-t-on appris auprès de M. Bové.

«L'ensemble des condamnés, réunis (vendredi) en début d'après-midi avec leurs avocats, ont décidé à l'unanimité de se pourvoir en cassation», a indiqué l'élu écologiste.

«La volte-face de la cour d'appel par rapport au jugement de première instance nécessite d'aller en cassation», a-t-il déclaré.

Relaxés en juin dernier par le tribunal correctionnel de Poitiers, les huit faucheurs ont été condamnés jeudi par la cour d'appel de Poitiers pour le fauchage de deux champs d'essais de maïs OGM Monsanto MON810/NK603, le 15 août 2008 à Civaux et Valdivienne (Vienne).

Déjà condamnés pour des faits similaires, trois prévenus se sont vu infliger 100 jours-amende à 6 euros, M. Bové écopant de 200 jours-amende à 6 euros.

Les cinq autres faucheurs ont été condamnés à des amendes allant de 300 à 600 euros, chaque fois assorties de sursis.

Les huit prévenus devront en outre verser solidairement plus 135 700 euros au semencier américain Monsanto et 38 000 euros à l'agriculteur propriétaire des parcelles détruites, au titre des préjudices matériel et moral.

Dans son arrêt, la cour d'appel a requalifié les faits en