La compagnie d’électricité japonaise Tokyo Electric Power (Tepco) a reçu ce lundi pour la deuxième fois des journalistes à la centrale accidentée Fukushima Daichi, confirmant l’état d’arrêt à froid des réacteurs du site où œuvrent chaque jour 3 000 personnes.
Revêtus de combinaisons blanches, gants et masques intégraux, les reporters ont été conduits vers le complexe atomique endommagé à partir de J-Village, un ex-site sportif à la frontière de la zone interdite transformé en centre de préparation pour les travailleurs.
Après avoir traversé des villes désertées, le groupe a pénétré dans l'enceinte de la centrale, le niveau de radioactivité s'élevant au fur et à mesure pour atteindre 15 microsieverts par heure à la porte du site, puis 40 microsieverts par heure à l'entrée du centre de gestion de crise, contre 0,05 à 0,15 microsievert par heure en un lieu non contaminé.
Les niveaux peuvent atteindre 1 500 microsieverts par heure à proximité du réacteur 3, le plus endommagé des six que compte la centrale ravagée par le tsunami du 11 mars 2011.
Accueillant les journalistes sur place à trois semaines du premier anniversaire de cette tragédie, le directeur de Fukushima Daichi, Takeshi Takahashi, visiblement très fatigué, a d'abord présenté ses excuses pour les dommages causés à la population.
Pas de réchauffement
Il a en outre confirmé l'état d'arrêt à froid des réacteurs. Ce maintien durable de la température à l'intérieur des cuves sous 100 degrés Ce