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Essais nucléaires français : les demandes d'indemnisation réexaminées

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L'Etat va reconsidérer les dossiers de ceux qui s'estiment victimes des essais menés entre 1990 et 1996 au Sahara algérien et en Polynésie française.
Panneau «attention danger» à l'entrée du site d'essais nucléaire de la montagne Tena Fila, à Tamanrasset, en février 2010. (Photo Fayez Nureldine. AFP)
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publié le 22 février 2012 à 15h44

Toutes les demandes d'indemnisation des personnes s'estimant victimes des essais nucléaires conduits par la France de 1960 à 1996 «vont être réexaminées», a indiqué le ministère de la Défense, à l'issue d'une réunion de la commission consultative de suivi des conséquences de ces essais.

Réunie mardi à Paris, la commission présidée par le ministre, Gérard Longuet, a renforcé le dispositif de reconnaissance et d'indemnisation des victimes.

Il est apparu «nécessaire, dans un esprit de rigueur et de justice, d'étendre le périmètre géographique des zones de l'atoll de Hao et de celles de l'île de Tahiti, dans lesquelles le demandeur doit avoir résidé ou séjourné pour pouvoir bénéficier d'une indemnisation», écrit le ministère dans un communiqué.

Quelque 150 000 civils et militaires ont participé aux 210 essais nucléaires français conduits de 1960 à 1996 au Sahara algérien et en Polynésie française.

La commission a présenté aux associations «le nouveau projet de décret d'application» de la loi du 5 janvier 2010 sur l'indemnisation des victimes, annoncé début février par le président de la République, Nicolas Sarkozy.

«Assumer ses responsabilités»

Se fondant sur les données scientifiques récentes et e