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Libération

Présidentielle : à chacun son cap sur la PAC

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publié le 5 mars 2012 à 0h00

Le Salon de l'agriculture a fermé ses portes hier. Cette 49e édition était placée sous le signe de la Politique agricole commune (PAC), qui fête son cinquantenaire et doit aussi être renégociée d'ici le 1er janvier 2014. Mais, entre polémique sur la viande halal, manifestations contre les intoxications aux pesticides, soirée L'amour est dans le pré avec Bruno Le Maire en guest star et grand bal des prétendants à l'Elysée, on a peu parlé, Porte de Versailles, de la principale politique communautaire. Pourtant, la PAC représente 42% du budget de l'Union européenne, soit 53 milliards d'euros. Le prochain président de la République devra bien se coltiner la renégociation de la PAC. Et chaque candidat a sa recette.

Donné favori dans le monde agricole, le candidat-président Nicolas Sarkozy s'est posé en défenseur des «valeurs» chères au monde rural. Jeudi au Pays basque, il a estimé que les agriculteurs devraient le remercier de s'être battu pour conserver la PAC, «alors que certains pays voulaient qu'on la baisse de 30%».

François Hollande a, lui, défendu une «agriculture forte, productrice, diverse, durable». Vendredi, dans Agra-Presse, le candidat socialiste rappelait l'engagement de son projet présidentiel : que le budget de la PAC soit «le plus élevé possible», en lui donnant «une dimension agro-environnementale».

Candidate d'Europe Ecologie-les Verts, Eva Joly a plaidé pour une «agriculture