Areva fera tous les investissements nécessaires pour renforcer la sûreté de ses installations à la suite des «stress tests» post-Fukushima conduits par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), a annoncé jeudi Philippe Knoche, directeur général délégué du groupe nucléaire public.
«On ne touchera pas aux investissements nécessaires pour la sûreté», «s'il est nécessaire de dépenser plus, on le fera», a déclaré le numéro 2 d'Areva, au cours d'une convention organisée par la Société française d'énergie nucléaire (Sfen) à Paris.
Areva a déjà prévu de consacrer au total 2 milliards d'euros d'investissements pour la sûreté sur la période 2012-2016, soit 400 millions d'euros par an, un montant identique par rapport à la période 2007-2011, a-t-il rappelé.
Ce montant avait été annoncé par le groupe en décembre lors de la présentation de son plan stratégique «action 2016», et anticipait déjà les conséquences des évaluations complémentaires de sureté post-Fukushima, qui ont fait l'objet en janvier d'un rapport de l'ASN.
Le montant définitif des dépenses de sûreté liées aux exigences de l'ASN n'est pas encore fixé mais le groupe estime actuellement «qu'il peut y avoir une incertitude de 10% sur ce montant de 2 milliards» d'euros jusqu'en 2016, a ajouté Philippe Knoche.
Le groupe a réaffirmé ainsi faire de la sûreté sa priorité absolue, en dépit d'une situation financière très dégradée. Le groupe avait annoncé la semaine dernière avoir subi l'an dernier une pert