Un militant de Greenpeace à bord d’un parapente est parvenu mercredi à atterrir à la centrale du Bugey (Ain), et l’association écologiste a révélé avoir aussi survolé en novembre l’usine de la Hague (Manche), relançant le débat sur la sécurité des installations nucléaires.
Mercredi midi, en outre, le «poète-escaladeur» Hervé Couasnon, familier d’actions farfelues, s’est introduit sur le site de la centrale nucléaire de Civaux, dans la Vienne, et a été interpellé.
L’action commando de Greenpeace au Bugey, filmée par un drone télécommandé par des militants, a débuté vers 7h30, lorsqu’un militant allemand a survolé puis atterri sur le site de la centrale à bord d’un parapente à moteur.
Il a pu lancer un fumigène sur le toit d’un réacteur, avant d'être arrêté dès son atterrissage par des gendarmes et placé en garde à vue.
«L'objectif de cette action est d'adresser un message aux deux candidats à l'élection présidentielle qui nient le risque du nucléaire. On voulait illustrer une agression externe, type chute d'avion. Ce survol illustre la vulnérabilité des sites français», a déclaré à l'AFP Sophia Majnoni de Greenpeace France.
Cette action spectaculaire a eu lieu à quatre jours du second tour, au matin du débat entre les deux prétendants à l'Elysée. François Hollande a déjà déclaré «faire confiance à l'Autorité de sûreté nucléaire pour dire quels seraient les travaux qu'il conviendrait d'engager pour prévenir tout danger».
Pour l'élu écologiste Noël Mamère, ces intru