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Opération aérienne de Greenpeace sur une centrale nucléaire

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publié le 2 mai 2012 à 9h13
(mis à jour le 2 mai 2012 à 20h05)

Un militant de Greenpeace à bord d'un parapente est parvenu mercredi à atterrir à la centrale du Bugey (Ain), et l'association écologiste a révélé avoir aussi survolé en novembre l'usine de la Hague (Manche), relançant le débat sur la sécurité des installations nucléaires.

Mercredi midi, en outre, le "poète-escaladeur" Hervé Couasnon, familier d'actions farfelues, s'est introduit sur le site de la centrale nucléaire de Civaux, dans la Vienne, et a été interpellé.

L'action commando de Greenpeace au Bugey, filmée par un drone télécommandé par des militants, a débuté vers 7H30, lorsqu'un militant allemand a survolé puis atterri sur le site de la centrale à bord d'un parapente à moteur.

Il a pu lancer un fumigène sur le toit d'un réacteur, avant d'être arrêté dès son atterrissage par des gendarmes. A l'issue de sa garde à vue, il a été laissé libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse au 17 octobre.

Il comparaîtra pour «survol volontaire par le pilote d'un aéronef d'une zone interdite», délit passible d'un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.

«L'objectif de cette action est d'adresser un message aux deux candidats à l'élection présidentielle qui nient le risque du nucléaire. On voulait illustrer une agression externe, type chute d'avion. Ce survol illustre la vulnérabilité des sites français», a déclaré Sophia Majnoni de Greenpeace France.

Cette action spectaculaire a eu lieu à quatre jours du second tour, au matin du déba