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Sea Shepherd : le Costa Rica promet un procès équitable

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Le fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson, lors d'une manifestation à Berlin en faveur de l'abandon de la procédure d'extradition lancée contre lui par le Costa Rica. (Photo Thomas Peter. Reuters)
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publié le 23 mai 2012 à 14h57

La présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla, a assuré mercredi à Berlin que le militant écologiste Paul Watson, arrêté puis libéré sous caution en Allemagne, bénéficierait d’un procès équitable s’il était extradé vers ce pays d’Amérique centrale.

«Si Paul Watson est extradé vers le Costa Rica, il bénéficiera d'une procédure judiciaire qui s'en tient strictement aux principes de l'Etat de droit et aux normes internationales qui s'appliquent dans ce type d'affaires», a souligné la chef d'Etat.

Elle a rappelé que le pays qu'elle dirige depuis 2010 bénéficiait d'une «justice complètement indépendante» et que l'affaire concernait «des personnes privées».

Fondateur de l’organisation de protection des océans Sea Shepherd, Paul Watson, 61 ans, a été arrêté le 13 mai à l’aéroport de Francfort en vertu d’une demande d’extradition du Costa Rica, qui l’accuse d’avoir mis en danger un équipage costaricien lors d’une opération contre la chasse aux requins en 2002.

Un tribunal de Francfort a décidé de le libérer sous caution vendredi, en attendant l’examen de la demande d’extradition.

Dans un entretien à l'AFP, Paul Watson a indiqué n'avoir «aucune raison de croire que le système judiciaire du Costa Rica ne m'offrira pas un procès équitable».

«Mon inquiétude ne concerne pas le système judiciaire mais le fait que la mafia de la nageoire de requin a mis ma tête à prix et qu'une prison costaricaine fournirait une excellente occasion pour exercer ce contrat