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Libération
Reportage

Besançon, terreau durable

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Convertie à l’écologie dès les années 70, la cité du Doubs fait figure de modèle de l’Agenda 21, au menu, en juin, de la conférence de l’ONU à Rio.
publié le 27 mai 2012 à 20h26

Nichée dans une boucle bleue du Doubs, Besançon s'enorgueillit d'une réputation de ville verte. Verte parce que «ville à la campagne», avec sept collines, 2 000 hectares de forêt et autant de jardins et parcs, qui offrent une belle qualité de vie aux 120 000 habitants. Mais verte aussi parce que la capitale franc-comtoise se revendique pionnière du développement durable. Ce tournant amorcé dans l'euphorie des Trente Glorieuses, a vu sa légitimité entérinée par l'Agenda 21. Défini il y a vingt ans au Sommet de la Terre de Rio, il est de retour au menu de la Conférence des Nations unies sur le développement durable qui se tiendra mi-juin dans la métropole brésilienne (lire ci-contre).

«Caméra thermique». Besançon a d'ailleurs été maintes fois primé pour sa politique environnementale : par exemple, en 2010, avec le titre de «capitale de la biodiversité» des villes moyennes et en novembre par les Rubans du développement durable. Au-delà des breloques, la capitale franc-comtoise témoigne surtout de la pertinence de l'échelon territorial pour la mise en place d'une écologie urbaine.

Sa vocation verte ne doit rien aux effets de mode. En 1974, la ville est la première en France à créer une zone piétonne. «Il y avait déjà toute une réflexion sur le développement des transports en commun et l'implantation de pistes cyclables» , admire Christophe Dollet, adjoint à l'environnement. Aujourd'hui, Besançon propose 2 000 vélos en libre-service et un