Aquelques semaines du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, les collectivités locales françaises et leurs associations se sont réunies mercredi à Paris pour évaluer les actions menées depuis vingt ans en faveur d'un «développement territorial équilibré, tant du point de vue environnemental qu'économique, social et culturel». Plus d'une centaine d'élus locaux iront au Brésil pour témoigner de leur expérience.
Lors du Sommet de la Terre de Rio qui s'est tenu en 1992, la communauté internationale avait adopté un «Programme d'actions pour le XXIe siècle» afin d'engager la planète sur la voie du développement durable. Baptisé Agenda 21, il se concrétise par des déclinaisons locales, des projets à l'échelle d'un territoire. Vingt ans après, où en est-on ? Laurence Ermisse, chargée du pôle territoires de l'association 4D, créée en 1993 pour promouvoir le développement durable en France, esquisse un bilan.
En quoi les Agendas 21 locaux ont-ils été innovants ?
La déclaration de Rio accorde une place prépondérante aux collectivités territoriales pour la mise en œuvre d'un développement qui réponde aux défis du XXIe siècle : changement climatique, déclin de la biodiversité et des ressources naturelles… Outil de politique publique, l'Agenda 21 local lie des concepts jusque-là séparés - l'économie, l'environnement, l'énergie, les transports, la pauvreté, la santé - et offre une vision transversale et prospective des questions environnementales.
Combien y en a-t-il aujourd’hui en France ?
C’est surtout sur le continent européen que les collectivités locales