Le sommet de Rio suppose un nouvel effort de la part de la communauté internationale afin de négocier les politiques visant à fixer deux frontières prioritaires à la croissance économique : la protection de l’environnement et la lutte contre la pauvreté et la faim.
Ces trente dernières années, l’extrême pauvreté a reculé dans le monde, passant de 50% de la population globale affectée à 17,5%. Ce chiffre est spectaculaire mais encore insuffisant. D’ici à dix ans, nous devrions réaliser le rêve tant de fois formulé que la faim cesse d’être l’une des principales causes de mortalité sur la Terre.
Ceci est le mandat des Objectifs du millénaire, qui reste aujourd’hui encore d’actualité, même si ses avancées se font - et il faut le dire clairement - à un rythme insuffisant, surtout en raison de la crise internationale actuelle. C’est pourquoi, à Rio, il s’agit de renouveler avec force cet engagement mondial en faveur de l’éradication de la faim.
Au cours de ce sommet, sera débattue la conviction que le futur de l’humanité dépend de notre capacité à préserver le milieu naturel dans lequel nous vivons. En moins de quarante ans, la population mondiale sera multipliée par deux. La biodiversité ne peut donc continuer à se détériorer de cette façon, car nous mettrions en danger aussi bien le développement des pays les plus avancées que les perspectives de sortie de la pauvreté des pays les moins développés.
La communauté scientifique a démontré que la réduction des émissions de gaz à effet d