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Libération

Batho enterre le débat sur le gaz de schiste

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Énergie . Vendredi sur BFM TV, la ministre a confirmé l’interdiction de la fracture hydraulique.
publié le 20 juillet 2012 à 22h16

«Le gouvernement maintient clairement et nettement l’interdiction de l’exploitation des gaz de schiste, car nulle part dans le monde il n’a été prouvé que cette exploitation pouvait se faire sans dégâts considérables sur l’environnement et avec des risques importants pour la santé.»

La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, s'est montrée très ferme vendredi, sur BFM TV. Manière de mettre un point final à la polémique suscitée par la déclaration ambiguë du ministre du Redressement productif début juillet. Selon Arnaud Montebourg, le gouvernement allait «regarder» ce dossier sensible, sans toutefois le «rouvrir».

Le dossier avait pourtant été stoppé en avril 2011 : le gouvernement Fillon avait alors annulé les autorisations déjà données à des projets d’exploration de gaz de schiste, puis en juillet il avait interdit la fracturation hydraulique, la technique ultrapolluante d’extraction de ces gaz. Sans toutefois fermer la porte à l’exploitation future de ces gisements, avec de nouvelles techniques.

«Rien dans l'agenda du gouvernement aujourd'hui n'envisage de revenir sur l'interdiction de la fracture hydraulique», a martelé Delphine Batho. Selon elle, c'est cette technique utilisée pour briser la roche qui pose problème, car elle recourt à une multitude de «produits chimiques qui ensuite vont dans les nappes phréatiques».

Du côté de Greenpeace, on se réjouissait du maintien de l'interdiction de la fracturation hydrauliqu