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Gaz de schiste : la fracturation hydraulique restera interdite

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Le gouvernement ne prévoit pas de réexaminer une éventuelle autorisation de cette méthode d'exploitation, a indiqué Delphine Batho.
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publié le 20 juillet 2012 à 15h13

Le gouvernement ne reviendra pas sur l’interdiction de la fracturation hydraulique, technique interdite par une loi en France pour l’exploration des gaz de schistes, a annoncé vendredi la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Delphine Batho.

«Le gouvernement maintient clairement et nettement sur l'interdiction de l'exploitation des gaz de schiste, car nulle part dans le monde il n'a été prouvé que cette exploitation pouvait se faire sans dégâts considérables sur l'environnement et avec des risques importants pour la santé», a affirmé Delphine Batho, interrogée sur BFMTV.

«Rien dans l'agenda du gouvernement aujourd'hui n'envisage de revenir sur l'interdiction de la fracture hydraulique», a-t-elle ajouté.

Selon elle, ce qui pose problème c'est la technique utilisée pour explorer et exploiter ce type d'énergie fossile «avec des produits chimiques qui ensuite vont dans les nappes phréatiques».

La fracturation hydraulique consiste à injecter à très forte pression un mélange d’eau, de sédiments et de produits chimiques pour briser la roche et libérer les molécules de gaz naturel.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait laissé entendre début juillet que le gouvernement allait «regarder» ce dossier sensible de l'exploitation du gaz de schiste en France, sans toutefois le «rouvrir».

Pour Delphine Batho, son collègue «et ami» Arnaud Montebourg avait alors formulé «une réflexion intellectuelle qui n'est pas b