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Le fondateur de Sea Shepherd accuse le Japon d'avoir fomenté son arrestation

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Le Canadien Paul Watson, qui a échappé à son contrôle judiciaire en Allemagne et n'a pas révélé où il se trouvait, estime que son arrestation à Francfort et sa demande d'extradition par le Costa Rica résultent en fait de persécutions japonaises.
Paul Watson à bord d'un des navires de Sea Shepherd, le «Farley Mowat», dans le port du Cap, en Afrique du Sud, le 30 janvier 2006. (Photo Howard Burditt. Reuters)
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publié le 31 juillet 2012 à 8h48

Le militant écologiste et fondateur de l’organisation Sea Shepherd, Paul Watson, a accusé mardi le Japon de le pourchasser pour se venger de ses opérations contre les campagnes de chasse à la baleine, s’exprimant ainsi pour la première fois depuis sa fuite d’Allemagne.

Paul Watson, 61 ans, avait été arrêté à l’aéroport de Francfort le 13 mai, en vertu d’un mandat d’arrêt international émis par le Costa Rica qui l’accuse d’avoir mis en danger l'équipage d’un bateau lors d’une opération contre la chasse aux requins en 2002.

Remis en liberté contre caution de 250 000 euros quelques jours plus tard, avec obligation de pointer deux fois par jour au commissariat, il avait pris la fuite, pour un destination inconnue.

«Je suis très déçu par le gouvernement allemand. Il est évident selon moi que le gouvernement allemand a comploté avec le Japon et le Costa Rica pour me mettre en détention, afin que je puisse ensuite être remis aux Japonais», écrit-il dans un communiqué publié sur le site internet de Sea Shepherd.

Le Costa Rica et l'Allemagne ont été «les jouets du Japon qui veut réduire au silence Sea Shepherd», réputé pour ses coups de force contre des bateaux de pêcheurs, notamment de baleines.

«Il ne s'agit pas vraiment du Costa Rica. Il s'agit du Japon depuis le début», a-t-il ajouté. «Pendant huit saisons, nous avons