Total continue d’espérer que la France finira par autoriser l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, tout en reconnaissant qu’il faut traiter les problèmes environnementaux en découlant, a dit mercredi le PDG du groupe pétrolier, Christophe de Margerie.
«Nous espérons que la France aura le courage comme dans toute chose de regarder avec beaucoup d'indépendance et de tranquillité, si oui ou non» son sous-sol contient du gaz de schiste, a déclaré le PDG de Total sur RTL.
Selon lui, exploiter ce potentiel, s’il était confirmé, serait dans l’intérêt économique du pays, même s’il faut s’assurer que cela ne nuise pas à l’environnement.
«Quand on est dans une situation économique comme aujourd'hui difficile, quand on a la possibilité éventuellement de trouver du gaz - qui est en plus plus propre que le pétrole et le charbon -, et qu'on se pose en plus des questions sur le nucléaire, ne pas se donner la possibilité de développer du gaz c'est dommage», a expliqué Christophe de Margerie. «Maintenant il y a des risques environnementaux, et il faudra les traiter au fur et à mesure», a-t-il aussitôt ajouté.
Après une forte mobilisation d’opposants, la France était devenue en juillet 2011 le premier pays à bannir l’usage de la technique controversée de la fracturation hydraulique, susceptible d’entraîner des pollutions du sous-sol, bloquant ainsi de fait l’exploitation de ce gaz prisonnier des roches souterraines.
Mais depuis, les industriels du pétrole