Dehors, autour du Palais d'Iéna où se déroule la conférence environnementale, les ONG mettent la pression. Attac, Greenpeace, Sortir du nucléaire, le Réseau Action Climat, Stop au pétrole et gaz de schiste veulent manifester pour rappeler «l'impérieuse nécessité de changer de vision et de réduire notre consommation d'énergie». Elles exigent «l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, des projets autoroutiers, une décision immédiate de sortie du nucléaire, l'interdiction de l'exploitation des gaz et huile de schiste».
Dedans, les ONG arrivent aux cinq tables rondes avec un arsenal de mesures qui pourraient être adoptées dès la fin de la conférence.
Transition énergétique
C’est la table ronde la plus attendue. Elle vise à «préparer le débat» vers une économie moins dépendante du pétrole et du nucléaire, un débat qui doit débuter en octobre et durer jusqu’en 2013. François Hollande a promis de ramener la part du nucléaire dans l’approvisionnement électrique à 50% à l’horizon 2025, contre plus de 75% actuellement. Les participants vont devoir définir le cadre et le calendrier du débat.
En «mesures d’urgence», la Fondation Nicolas-Hulot réclame un moratoire sur l’extraction des gaz de schiste et de toutes les énergies fossiles non conventionnelles ; Greenpeace souhaite la suspension des investissements conduits à la centrale de Fessenheim, dont la fermeture a été promise par François Hollande d’ici à 2017. Le Rassemblement pour la plan