François Hollande a annoncé vendredi, en ouvrant la conférence environnementale, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) fin 2016, le rejet de sept permis d'exploration concernant les gaz de schiste et un plan de rénovation thermique des bâtiments. Deux mois après la conférence sociale, qui s'était tenue au même endroit au Palais d'Iéna à Paris, siège du Conseil économique, social et environnemental, le chef de l'Etat a rappelé que cette grande réunion réunissant 300 personnes et 14 ministres était «une nouvelle démonstration de la méthode qui est celle du gouvernement : dialoguer pour décider».
Il ne s'agit pas «d'une reproduction sous une autre forme du Grenelle de l'environnement» organisé il y a cinq ans, a-t-il dit. Tout en saluant «les acquis» de cette initiative de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, il a jugé qu'elle avait «atteint ses limites». «Certains engagements ont été traduits dans les faits, d'autres oubliés. Et les moyens financiers n'ont pas été à la hauteur des objectifs annoncés», a-t-il critiqué. Le président de la République a annoncé deux mesures très attendues dans les milieux écologiques et environnementaux : la fermeture de Fessenheim fin 2016 et le rejet «sans attendre» de sept demandes de permis d'exploration d'hydrocarbures du fait des inquiétudes locales sur le gaz de schiste.
«La centrale de Fessenheim, qui est la plus ancienne de notre parc, sera fermée à la fin de l