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Libération

Fermeture de Fessenheim : Bernard Thibault dénonce une décision abrupte

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Le secrétaire national de la CGT s'inquiète de l'avenir des 900 salariés de la centrale.
Le patron de la CGT, Bernard Thibault, le 14 septembre 2012 à Paris (AFP)
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publié le 15 septembre 2012 à 13h59

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a «tiré la sonnette d'alarme» samedi après l'annonce par le président François Hollande de la fermeture fin 2016 de la centrale nucléaire de Fessenheim, une décision «abrupte», selon lui.

«On ne peut pas à la fois annoncer --ce qui est positif-- un débat national sur la transition énergétique et dans le même temps annoncer des décisions aussi abruptes que la fermeture de Fessenheim fin 2016», a affirmé sur France Culture M. Thibault, qui était interrogé depuis la Fête de l’Humanité.

«Je tire la sonnette d’alarme», a-t-il dit, en rappelant «le chiffre de chômage et de précarité record» en France avec «6 millions de salariés en sous-emploi».

Cette annonce «nous prend de court», a-t-il dit. «C’est le genre de déclaration qu’on a entendue par de multiples gouvernements: acceptons de fermer une unité de production et on s’engage à accompagner et à reconvertir» les salariés. «On ne peut pas tenir ce genre d’engagements si on n’a pas une action politique concrète sur les créations d’emploi», a-t-il prévenu.

Selon lui, «l’impératif est de tout faire pour diminuer les émissions de CO2».

Concernant le gaz de schiste, que «l’on puisse dans l'état actuel des connaissances» dire qu'«il est impossible d’exploiter ce type de matière, c’est une chose», mais «nous sommes pour qu’un pays comme la France accept