C'est un coup dur pour le Pr Séralini : son étude, qui avait fait grand bruit, sur la nocivité des OGM, se voit doublement remise en cause ce lundi, par l'Anses et le Haut conseil des biotechnologies ce lundi.
L'agence de sécurité sanitaire (Anses) réfute en effet les conclusions de cette étude sur un maïs transgénique, soulignant les «faiblesses» de ces travaux, mais elle appelle à engager des travaux sur les effets à long terme de la consommation d'OGM associés à des pesticides. L'agence, saisie par le gouvernement, souligne «le nombre limité de publications traitant des effets potentiels à long terme d'une consommation d'OGM associés à des pesticides».
Pour cette agence, «la faiblesse centrale de l'étude réside dans le fait que les conclusions avancées par les auteurs sont insuffisamment soutenues par les données (qui) ne permettent pas d'établir scientifiquement un lien de cause à effet entre la consommation du maïs OGM et/ou de pesticide et les pathologies constatées...»
Cependant, l'Anses note «l'originalité» de l'étude du Pr Séralini «qui aborde un sujet jusqu'ici peu étudié : celui des effets à long terme des OGM associés aux préparations phytopharmaceutiques». Elle «recommande» donc «d'engager des travaux sur ces questions» et «appelle à la mobilisation de financements publics nationaux ou européens dédiés à la réalisation d'études et de recherches d'envergure visant à consolider les connaissances sur l