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OGM : pour Batho, l'étude Séralini montre la «nécessité de bouger»

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La ministre de l'Ecologie abonde dans le sens du Haut conseil des biotechnologies, qui appelle à réaliser des «études à long terme».
Delphine Batho le 25 septembre à l'Assemblée nationale à Paris. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
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publié le 22 octobre 2012 à 13h46

L'étude Séralini sur les OGM «a au moins un mérite : elle a mis en avant la nécessité de bouger» même si elle «n'est pas conclusive» et qu'elle est «controversée», a déclaré lundi la ministre de l'Ecologie Delphine Batho.

Il faut donc à l'avenir «des études à long terme, des études qui portent sur les effets cumulés des OGM et des pesticides qui les accompagnent et revoir la procédure d'évaluation», a-t-elle détaillé en marge du Sial, le Salon international de l'agroalimentaire jusqu'à jeudi à Villepinte.

Sur la proposition du Haut conseil des biotechnologies de mener une étude «indépendante», la ministre rappelle qu'«on avait déjà évoqué cette idée», tout en laissant le soin au ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, de se prononcer sur cette question lundi après-midi, après l'avis de l'Anses, l'Agence nationale pour la sécurité des aliments.

«C'est important si ce sont des institutions comme l'Anses ou le HCB qui disent aujourd'hui qu'il y a nécessité de compléter les études existantes sur des points où il n'y a pas eu de travaux scientifiques conclusifs», a-t-elle expliqué.

«Discussions avec les partenaires européens»

Le Haut conseil des biotechnologies (HCB) a réfuté lundi les conclusions des travaux controversés du Pr Gilles-Eric Séralini sur la toxicité d'un maïs OGM produit par Monsanto, mais a aussi recommandé une étud