Trois anciennes ministres de l’environnement, Ségolène Royal, Dominique Voynet et Corinne Lepage, demandent dans une tribune que soient revues les études qui ont permis l’autorisation de mise sur le marché du maïs transgénique NK603 et du désherbant Round Up.
Dans une tribune à paraître lundi dans le journal gratuit 20 minutes, les trois anciennes ministres déclarent se réjouir «de la volonté exprimée par le gouvernement (...) de remettre à plat les systèmes d'évaluation des OGM et des pesticides» après la polémique née de l'étude du Pr Gilles-Eric Séralini.
«En attendant que soient réalisées les nouvelles études et afin de s'assurer de la protection de la santé humaine, en l'absence de mesure de suspension du NK603 et du Round Up, nous demandons que soient revues, comme le permettent les textes communautaires et nationaux, les études qui ont permis (leur) autorisation de mise sur le marché», écrivent-elles.
Deux organismes sanitaires français ont réfuté lundi dernier les conclusions des travaux du professeur Séralini sur la toxicité d'un maïs OGM de Monsanto, mais ont tous les deux recommandé des études sur les effets à long terme de la consommation d'OGM, quasi inexistantes aujourd'hui.
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