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Libération

La justice américaine s'interpose entre les baleiniers japonais et Sea Shepherd

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Visée par une interdiction d'approcher les navires nippons, l'ONG de défense de la mer a assuré qu'elle ne changerait rien à ses plans.
Le «Steve-Irwin» de l'association écologique américaine Sea Shepherd, le 7 décembre 2011 près de Perth, en Australie. (Photo Greg Wood. AFP)
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publié le 19 décembre 2012 à 10h12

L'ONG écologiste et militante Sea Shepherd a juré dans la nuit de mardi à mercredi de continuer à harceler les baleiniers japonais dans l'Antarctique, malgré l'interdiction de s'en approcher d'eux formulée par un tribunal américain. Basée aux Etats-Unis, l'association Sea Shepherd et sa figure de proue Paul Watson, qui est recherché par Interpol, se sont vu interdire mardi par une cour d'appel fédérale «d'attaquer physiquement tout navire dirigé par les plaignants», dont l'Institut japonais de recherche sur les cétacés, vitrine officielle de la pêche baleinière, et plusieurs entreprises de pêche nippones.

La cour leur a aussi interdit de «naviguer d'une manière qui puisse mettre en danger la navigation en toute sécurité d'un tel navire». «En aucune circonstance les accusés ne doivent s'approcher à moins de 500 mètres des plaignants quand ils naviguent en pleine mer», indique l'injonction. Sur son site internet, Sea Shepherd a cependant promis de continuer à protéger les baleines. Lorsque les pêcheurs nippons arriveront sur place, «ils verront que nous sommes toujours là pour garder le sanctaire des baleines dans les mers du Sud, avec nos bateaux et nos vies», a souligné l'ONG.

Elle a en outre minimisé la portée du jugement, «rendu par un tribunal américain contre des navires néerlandais et australiens qui