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Libération
Décryptage

La transition énergétique sur sa voie (de garage ?)

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publié le 24 janvier 2013 à 21h56

Alors qu’un récent sondage annonçait que huit Français sur dix ne connaissaient pas son existence, le débat sur la transition énergétique a réellement commencé, hier, avec une réunion relative aux questions de fonds.

Comment ça marche ?

Le débat est coordonné par le conseil national sur la transition énergétique, regroupant plus de 100 représentants de l’Etat, syndicats, entreprises, ONG, associations de consommateurs, élus locaux et parlementaires. Les sociétés du secteur se sont, quant à elles, regroupées dans un groupe de contact fort de 150 participants. Jusqu’en juin, le débat sera animé par une série de groupes de travail au niveau national et se déclinera dans les régions par des réunions publiques. Rendez-vous pour des Journées de l’énergie (du 29 au 31 mars), copie un peu palote des fameuses Journées du patrimoine, dont l’objectif sera d’impliquer un maximum de Français. A cette occasion, chaque région réunira un panel d’une centaine de personnes censées apporter leur regard sur la question.

De quoi va-t-on parler ?

De tout ! Contrairement à son grand frère le Grenelle de l’environnement, le débat sur la transition énergétique ne se privera pas d’évoquer la place du nucléaire dans le mix énergétique français, conformément aux engagements du candidat Hollande, qui avait promis une réduction de la part de l’atome dans la production électrique de 75% à 50% en 2025.

Plutôt que de se focaliser uniquement sur les moyens de production, le débat