Aux origines de la catastrophe, en mars 2011
Le 11 mars 2011, à 14 h 46, un tremblement de terre de magnitude 9 secoue le Japon. Trois quarts d’heure plus tard, une vague de 14 mètres submerge le nord-est de l’île de Honshu. Conséquence : les réacteurs 2 et 3 de Fukushima Daichi ne sont plus refroidis. Les 12 et 14 mars, deux explosions d’hydrogène libèrent de grosses quantités de radioactivité. Le 14 mars, Tepco confirme que les cœurs des réacteurs 1, 2 et 3 sont en fusion. Des rejets radioactifs s’échappent entre le 11 et le 25 mars. L’incident est classé au niveau 7 (comme Tchernobyl).
Il existe toujours une zone «interdite d'accès», dans la limite de 20 kilomètres autour de la centrale évacuée. Il demeure également une zone «d'évacuation délibérée», au-delà du périmètre de 20 kilomètres, où l'exposition externe aux substances radioactives présentes dans l'environnement dépasserait 20 millisieverts par an.
340 000
personnes ont été évacuées après l'accident, soit 15 % des habitants de la province de Fukushima. Toutes ont été relogées dans des baraquements temporaires ou des appartements loués par l'Etat.
41
municipalités sont en cours de décontamination. En 2012, l'administration japonaise a consacré au total 2,7 milliards d'euros à ces travaux.
Le retour est envisagé dans les zones où la dose externe susceptible d'être reçue est inférieure à 20 mSv/an. Lorsqu'elle est supérieure, le retour n'est pas envisagé à court terme. Lorsque cette dose dépasse les