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Libération

A Paris, une chaîne humaine pour réclamer l'arrêt du nucléaire

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Les milliers de manifestants ont encerclé des «lieux de pouvoir» qui contribuent à promouvoir l'énergie nucléaire, comme l'Assemblée et le Sénat, des ministères, les sièges d'EDF et d'Areva et des banques.
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publié le 9 mars 2013 à 15h06
(mis à jour le 9 mars 2013 à 18h49)

Plusieurs milliers de personnes (20.000 selon les organisateurs, 4.000 selon la police) ont formé une vaste chaîne humaine, samedi dans Paris, pour réclamer l'arrêt du nucléaire civil et militaire en France, deux ans après la catastrophe de Fukushima.

Aux cris de «Fukushima, plus jamais ça», les manifestants, vêtus pour la plupart de gilets fluos jaunes et dont beaucoup étaient venus de province, se sont déployés à partir de 18 points de ralliement pour former une longue chaîne humaine allant du quartier de la Défense au ministère de l'Economie.

Ils se sont donné la main et ont scandé des slogans anti-nucléaires sur des trottoirs encombrés de badauds, notamment dans le quartier de l'Opéra où ils ont «encerclé» symboliquement le siège de la BNP et de la Société générale, deux banques qui financent des projets de centrales nucléaires. D'autres «lieux de pouvoir» ont également été visés comme l'Assemblée Nationale, plusieurs ministères dont celui de l'Economie, l'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), ainsi que les sièges d'EDF et d'Areva.

Coordonnée par le réseau Sortir du nucléaire, la mobilisation était notamment destinée à «envoyer un message d'indignation aux décideurs» ainsi qu'un message de solidarité au peuple japonais. «Nous demandons la fin du nucléaire civil et militaire, et notamment l'arrêt de toutes les centrales nucléaires de plus d